18 mars 2012

27 - 1 - Pour ou contre un grand parapluie sur les grands Chemins ?

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Ce nouveau message tombe à pic ! C'est un vrai déluge aujourd'hui en Côte d'Or...

Je viens de recevoir de suite un message de mon ami Michel d'Auzon qui part le 24 Août sur le Camino del Sur...depuis Alméria... et, il m'a envoyé le lien de son achat d'un parapluie spécial Randonnée...avec fonction de parasol, possédant une toile de protection des UV ! Je vais essayé de mettre ici ce lien...si ça ne fonctionne pas...je le recopierai en entier ! De ce fait, ceux ou celles qui seraient convaincus de l'utilité de prendre un grand parapluie pour la marche au long cours, n'auront qu'à le recopier entièrement, et ils tomberont dans ce site qui vend ce parapluie. Je vous avertis d'avance, il n'est pas donné...un peu plus de 70€ ...mais vu les fournaises prévues cet été en Espagne, la santé n'a pas de prix :

http://www.parapluie-enchante.com/parapluie-parasol-swing-mains-libres-anti-uv-anti-uv-randonnee-231-79-8-28.z.fr.htm

Merci bien Michel pour ton info...et surtout buen Camino ! Ultreïa !

   Bien entendu, tous les textes qui vont suivre au sujet du grand parapluie, ne vont pas être écrits pour essayer de convaincre qui que ce soit, ni même pour un quelconque sponsor ou fabricant de parapluies... bien que j'aie déjà convaincu plus d'un pèlerin sur mes Chemins... Chacun étant libre de s'équiper comme il entend, pour réaliser ses grandes Aventures sur ces longs chemins de Saint-Jacques, de Rome, de Jérusalem, de Trek en Afrique ou même d'ailleurs...

  Je n'avais jamais utilisé auparavant un parapluie dans la pratique de la Randonnée de plusieurs jours et plusieurs semaines,  je n'utilisais, comme la plupart des marcheurs, cette désagréable cape que j'ai tant haï !

   En effet, quand il pleut et qu'il fait assez chaud, c'est horrible, on est très vite trempé de sueur et on étouffe à l'intérieur de ces sacrées capes...parfois, toujours quand il fait chaud, vaudrait mieux être carrément mouillé par la pluie que par la sueur, l'avantage c'est que ça lave et ça purifie en même temps!

   Et quand il pleut et qu'il y a aussi de forts coups de vent, ça gène terriblement pour marcher correctement et ça fait même trébucher. Enfin! ça se déchire régulièrement... mais me direz-vous! comment tenir ce grand parapluie dans ces moments-là? C'est simple " si on veut! ", accrocher son bâton télescopique sur son sac à dos, puis tenir le haut du manche fermement avec une main, droite ou gauche, selon la direction du vent, le plus près des baleines... et avec la main disponible tenir la poignée du manche, puis il faut orienter son parapluie contre le vent, à l'inverse de la planche à voile, pour ceux qui en ont fait, et laisser votre parapluie s'écraser contre vous ou contre le sac à dos. Il suffit donc ensuite de jouer avec le vent avec votre poignée, c'est parfois très amusant et ça s'apprend assez rapidement... bien sûr, vous ne protégerez que du haut jusqu'à mi-cuisse ( en cas de vent fort ), avec une cape, le bas se mouille aussi!

   Quand c'est un  régime de courtes averses orageuses, entrecoupées de belles éclaircies sous un soleil brûlant, on prend très vite chaud avec une cape, il faut donc sans cesse descendre le sac à dos, enlever la cape, la ranger très souvent trempée, et dix minutes plus tard, recommencer l'opération inverse...j'ai vu souvent des amis pèlerins le faire sur le Chemin des français et le Chemin du Nord...résultat, j'arrivais souvent avant tout le monde dans les Auberges.

   Avant de partir pour ma première pérégrination à Compostelle en Avril 2001, j'avais donc décidé de faire l'achat d'un grand parapluie de Golf, que l'on trouve dans tous les grands Magasins de Sport, et de porter quand-même ma cape dans mon sac à dos...cape que j'ai traînée de Dijon jusqu'à Lyon, chez une de mes filles, ayant eu sur ce parcours un vrai temps de chien, pluie, neige, grêle et vent, tout mélangé, et très heureux sous mon grand parapluie! Il venait de faire ses preuves et n'avait pas fini de m'étonner pour bien d'autres utilisations...

   Pourquoi un grand Parapluie de Golf ?... tout simplement parcequ'il couvre très large et qu'il est à la fois très léger et surtout très résistant, la preuve: mon 1er parapluie a rendu l'âme au bout de cinq belles Années de service, sur le Chemin de La Plata, la veille d'arriver à Santiago, après ces 5 années de bons et loyaux services...par tous les temps! Mon 2ème est toujours en vie, un peu usé et fatigué tout de même, tout comme son propriétaire d'ailleurs...

   Les premières années, mon grand parapluie étonnait sur les grands Chemins et a bien amusé beaucoup de gens que je rencontrais dans les villes et villages que je traversais et de nombreux pèlerins peu convaincus par l'efficacité de ce parapluie-ombrelle; d'ailleurs je n'étais pas le seul dans ces époques-là à utiliser un parapluie comme ombrelle, l'amie Sonia Poussin dans Africa Trek 2, en a acheté un à Nairobi en 2002 je pense, un beau parapluie avec une mappemonde, voir photo dans ce livre, comme elle a eu bien raison pour traverser ces Déserts qui longe le Rift Africain, surtout dans la Vallée de la Suguta, la Death Valley de l'Afrique de l'Est, parapluie qui les a bien protégé, (Sonia et Alexandre Poussin), face à des vents de sable. Très peu de pèlerins l'utilisaient à ce moment-là, qu'importe, je suis reparti chaque année sur mes chemins avec mon inséparable ami le parapluie, que j'ai si souvent remercié et béni, dans bien des circonstances...voir dans un prochain Article.

  Et je peux vous affirmer avoir vu fleurir ces parapluies peu à peu sur ces grands Chemins, peut-être ai-je réussi à convaincre certains et certaines, car j'ai reçu plus tard chez moi, des photos d'amis pèlerins rencontrés ça et là, portant fièrement un grand parapluie-ombrelle! acheté pendant leur pèlerinage. Alors fabricants de parapluies de Golf français, qu'attendez-vous pour faire de la PUB sur vos parapluies dans mon blog, et d'en créer avec des coquilles Saint-Jacques... voir modèle dans mes photos...Hihihihi... le Parapluie de l'Ami Gilbert!

Ami Gilbert d'Ahuy

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  Vous voyez déjà un aperçu des différentes utilisations de ce grand parapluie, qui me sert à la fois d'ombrelle, de protège-vent, de séchoir à linge, d'abris de fortune sous la pluie, de boucliers contre les chiens hargneux et enfin de parapluie le cas échéant....

Ami Gilbert d'Ahuy.

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19 mars 2012

27 - 2 - Pour ou contre un grand Parapluie sur les grands Chemins ?

  Plusieurs personnes, et surtout des pèlerins, m'ont dit qu'un grand parapluie devait être bien encombrant à porter, qu'il devait se retourner lors de forts coups de vent, ou bien au passage de gros camions ou Bus, lorsqu'on est obligé de longer des grandes Nationales et enfin, qu'il faut le porter quand on en a pas besoin etc...

  Eh bien, c'est vrai que c'est un long apprentissage, je vous l'accorde, il suffit qu'avec toutes les situations que l'on rencontre le long de nos Chemins et tous les évènements climatiques, d'apprendre au fur et à mesure, soi-même, à bien l'utiliser... mais croyez-moi, vu toutes les nombreuses utilisations qu'on découvre chaque jour, je pense que ça vaut la peine d'essayer un jour, lors de randonnées proches de chez-vous...

  Il vous protège aussi bien de la pluie, que de la grêle, de la neige, du vent glacial, de la poussière et vents de sable, des chiens hargneux que l'on rencontre assez fréquemment sur nos Chemins, ce n'est pas une légende ! il vous sert également de double canne, pour les passages difficiles, torrents, petits ponts de fortune, pentes sévères... et aussi de parasol ou ombrelle, sous un soleil brûlant, sur des chemins interminables dans des sierras ou pampas désertes, où il n'y a pas un seul arbre à perte de vue, et où l'ombre n'existe plus, que sa propre ombre! Lors des pauses, dans des zones désertiques sans aucuns abris, de séchoir à linge, un tee-shirt humide sèche en moins d'un quart d'heure! quand il fait très chaud et sec, le temps d'une pause repas ou d'une petite sieste... Ah ! j'oubliais...c'est très pratique pour prendre des photos sous la pluie ou la neige, voire même face au soleil ! en sur-exposition,et je dois en oublier, c'est sûr, comme par exemple de paravent ou parasol lors des pauses et de bivouacs au clair de lune...

   Il vous offre de l'air conditionné, parfois légèrement frais quand on marche sous un soleil de plomb! En effet, j'ai constaté plusieurs fois, sur des plateaux à plus de 700m, il suffit d'une très légère brise pour avoir un peu d'air frais sous le parapluie, en marchant parfois vers 14 h sous une vraie fournaise et qu'on transpire ! J'ai encore vu il n'y a pas bien longtemps à la télé, des reportages sur la 5,  que les asiatiques et les sud-américains l'utilisaient encore très fréquemment pour travailler sous le soleil...Donc! je n'invente rien!

   Il m'a servi également d'abri coupe-vent lors de bivouacs au clair de lune, lorsqu'il y avait un petit vent frais qui se levait la nuit. Il suffit dans ce cas-là de disposer de quelques petits cordons pour le maintenir après le sac à dos ou après des branches basses de chênes-liège ou autres buissons et ça vous fait une mini-tente...

   Enfin, quand on n'en a pas besoin sur des chemins plats et temps couverts, ou le matin de bonne heure, il suffit de le mettre avec le bâton de marche télescopique dans les anses du sac à dos sur la poitrine, et de pouvoir poser ainsi vos bras dessus. Gros avantage : ça repose énormément en favorisant la circulation du sang et cela désenfle ainsi vos mains... on peut également alléger le poids du sac, en faisant une très légère pression dessus... c'est d'ailleurs en recherchant dans mes albums photos sur mes Chemins que j'ai remarqué que je pratiquais cette utilisation très souvent, prises par des amis pèlerins de rencontre, et il y a là forcément une raison...

 Dans Afrika Trek d'Alexandre et Sonia Poussin, l'amie Sonia aurait bien apprécié son parapluie orné d'un globe où elle pouvait montrer aux enfants d'Afrique d'où il venait à pied et où il vivait... et dans " Un Chemin de promesses " d'Èdouard et Mathilde Cortès ( 6000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem ), on peut lire dans le paragraphe du 149ème jour( 3968 km )ceci: Le parapluie fait aussi des merveilles. Comment n'y avions-nous pas pensé plus tôt? Notre amie Karen, qui avait fait la route de Jérusalem, nous l'avait pourtant conseillé. Nous avions doucement rigolé. On se croit toujours plus malin. Chacun y va de son couplet sous la pluie: " Un p'tit coin d'parapluie... ".... etc...

   Il est tout à fait clair, que si je repartais un jour sur un grand Chemin, je ne partirais plus sans mon fidèle ami le Parapluie--Ombrelle--parasol--paravent--anti-vent--anti-poussière--bouclier--canne--repose-bras--sèche-linge--mini-tente...etc...etc...

Ami Gilbert d'Ahuy.

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  Les français n'ont pas de pétrole...mais ils ont des idées...un grand Parapluie à tout faire!

 

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  Mes amis allemands, les Karsten ( Maria et Horst ), l'ont adopté, après les avoir convaincu, et mes premiers amis pèlerins Jean-Claude et Maïté Bruneau de Nantes ont fait de même, rencontrés en Avril 2001... et bien d'autres dont je n'ai pas les photos...à moins que je les reçoivent un jour...Qui sait?

  Ami Gilbert d'Ahuy. 

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27 - 3 - Mon Parapluie sert de bouclier contre 3 molosses...

   Lors de mon premier voyage en direction de Compostelle en Avril 2001, je gravis vers Midi le Chemin des Lyonnais, dans les gorges de la Loire, je suis juste au-dessus de La Voûlte-sur-Loire, le coin est splendide avec une superbe vue sur la vallée en contre-bas, quand celui-ci débouche sur un chemin de terre sur ma droite, venant d'une ferme. Je suis seul bien sûr sur ce Chemin dans un silence total, quand tout à coup j'entends le bruit d'une meute au galop, me retourne et j'ai juste le temps de voir débouler trois énormes chiens qui se met à aboyer sinistrement...sur le coup, je vous assure que ça surprend son homme!

   Le 1er, un chien loup aux crocs impressionnants, le chef sans aucun doute, n'est plus qu'à quelques mètres de moi... par chance à ce moment-là je tenais mon parapluie avec une main qui me servait de 2ème canne pour m'aider dans la montée. Instantanément il me prend brusquement l'idée de l'ouvrir pour m'en servir comme bouclier, tout ceci se passe en quelques dixièmes de secondes...ce qui a pour effet de stopper net le molosse en tête, qui très surpris, tente tant bien que mal de freiner sa course, les 2 autres compères s'écrasent presque sur lui!  un vrai dessin animé... j'en profite pour écarter un peu mon parapluie, et désolé pour la SPA, j'assène de toutes mes forces mon bâton télescopique sur le museau du chef de la troupe! le coup fait mouche, il grogne de douleur, fait brusquement demi-tour et retourne directement d'où il venait, sans demander son reste...

  Bien sûr, les deux autres acolytes n'attendent pas de recevoir eux aussi mon bâton sur le museau...ils font demi-tour et filent derrière la queue entre les pattes...en se disant j'ai imaginé: " Voilà un drôle de pèlerin! Pas commode cette espèce humaine... Sic! "

  Voilà, une de mes premières frayeurs sur ces grands Chemins, ce ne sera pas la seule... Ouf ! J'ai bien cru ce jour-là que mon Chemin s'arrêterait-là...si près du Puy-en-Velay...Merci mon grand parapluie-bouclier!

Ami Gilbert d'Ahuy.

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Sur la 1ère photo, ce brave toutou qui gardait ces moutons un peu plus loin dans un pré, est venu tout doucement, accroupi comme un indien, gentil tout plein, pas comme les 3 molosses de ma petite anecdote ci-dessus ... Eh bien! je ne suis pas un sauvage tout de même... Celui-là a eu droit à 2 carrés de chocolat et un p'tit BN... Non mais!

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21 mars 2012

27 - 4 -Mon grand Parapluie et mon feutre noir dans la tempête!

   Après Santiago-de-Compostela il y a encore 3 étapes pour environ 90kms pour arriver à l'Océan Atlantique au Cabo de Fistera, là où comme le veut la tradition, les pèlerins brûlaient leurs vêtements et se purifiaient dans l'Océan... C'est un voyage que je conseille vivement à tous les pèlerins, tant pour sa beauté que pour la tradition, les pèlerins finissaient tous leur grand voyage au Cap Finistère espagnol et cela finit vraiment votre merveilleuse Aventure à Saint-Jacques, faut le dire!

   Le jour de la dernière et ultime étape, au beau milieu du trajet arrive une véritable tempête qui débarque de l'Océan, un vent à décorner des boeufs et un véritable déluge au milieu des bourrasques.  Je n'avais jamais affronté un tel temps sur mes chemins...

   Derrière moi trois sud-américains que j'avais rencontré dans les deux Auberges depuis Santiago, trois pèlerins très sympathiques, un de São Salvador de Bahia et les deux autre de São Paulo du Brésil, dont un parlait un peu l'espagnol;  il faut savoir qu'au Brésil on parle le portugais. Les trois compères me suivent depuis un petit moment, luttant eux aussi contre les éléments déchaînés, et il y a celui de Bahia qui parie un repas au Restaurant avec les deux autres, que le sombrero negro  (feutre noir) et le grande Paraguas (grand Parapluie) de l'amigo Gilberto s'envoleraient tous deux, bien avant Cabo Fisterra....

   Eh bien que nenni! J'avais eu la bonne idée de coudre une sangle à mon chapeau, et une fois passée derrière les oreilles, ça ne bouge plus! et mon grand Parapluie écrasé contre moi dont je jouais avec le manche... tout l'ensemble est arrivé à bon port, c'est le cas de le dire, parcequ'on arrive au Port de Cabo Fisterra !

   Bien entendu mon pantalon était quasiment trempé ainsi que mes chaussures qui faisaient flic-floc à chaque pas, dans 10 cm d'eau par endroits... Par contre, tout le dessus est pratiquement sec!  Alors que les trois amigos brésiliens étaient eux, trempés comme des soupes ( je crois qu'en espagnol on dit : hecho como una sopa! )... Bien sûr, les capes totalement déchirées...

   Ce qu'ils ont surtout admiré, c'est ma technique pour tenir le parapluie contre le vent, surtout à la fin de l'étape, le Chemin longe l'Océan... où j'ai eu beaucoup de mal à avancer, mais d'un autre côté, j'ai eu l'impression d'inventer un nouveau sport, je vous avoue avoir bien rigolé malgré ces bourrasques mouillées, c'est fort amusant ! 

Le soir, alors que je cuisinais dans la cuisine avec vue sur la grande salle, où nos trois acolytes buvaient une bière avec les deux hospitaléros espagnols... Celui de Bahia, s'est levé et imitait l'amigo Gilberto au milieu de la tourmente... les autres riaient comme des perdus ! et moi aussi........... En attendant, il devait un repas à ses amis...

Je pense qu'à leur retour au Brésil, en parlant de cette tempête, ça a dû rire un bon coup dans les chaumières....

Ami Gilbert d'Ahuy.

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1) Le pèlerin brûlant ses chaussettes usagées au Cabo de Fisterra -- 2) Mon ami parapluie face à l'Océan Atlantique -- 3) Sur le Chemin de la Plata avec Bruno l'allemand et Remza et Ugolina les italiennes -- 4) Sur le Chemin du Nord en 2007, juste avant Deba, sous une petit bruine...

Ami Gilbert d'Ahuy.

Posté par AmiGilbertAhuy à 16:37 - - Commentaires [7] - Permalien [#]